Comment se libérer de la dépendance affective
Lorsque l’amour est équilibré et sain, il est une des expériences les plus enrichissantes et épanouissantes qu’il puisse t’être donné de vivre.
Tu as soif d’amour, c’est normal et ceux qui te diront que c’est un problème de dépendance affective se trompent.
C’est quoi la dépendance affective ?
La dépendance affective est une dépendance sans substance : c’est une dépendance aux relations, que ce soit à une relation avec :
➡️ une personne en particulier (dépendance amoureuse)
➡️ ou un groupe (collègues de travail, groupe d’amis, membres associatifs dont on fait partie, famille, etc).
Cette dépendance s’appuie sur des besoins humains.
Ces besoins humains sont fondamentaux, normaux et universels.
OUI, il est parfaitement normal d’avoir besoin de se sentir aimé, d’avoir besoin de se sentir suffisamment important, d’avoir besoin d’affection, d’avoir besoin d’attention, d’avoir besoin de connexion et de partage, d’avoir besoin de validation sociale. Il n’y a pas de débat à cet endroit-là !
En analyse transactionnelle le Dr Eric Berne les nomme les « soifs fondamentales » et dit que chaque individu tente de les satisfaire, d’une bonne ou d’une mauvaise façon – peut-être – mais tente de les satisfaire quoi qu’il en soit. Pourquoi ? Car ce sont des besoins, pas des envies. La différence entre avoir besoin et avoir envie, c’est la liberté – ou non – de pouvoir s’en passer. Ex : si j’ai envie de manger un hamburger, je peux m’en passer s’il n’y en a pas. En revanche, avoir besoin de manger me prive de ma capacité de choix. À un moment donné, ou à un autre, je mangerais, même si je n’aime pas, même si c’est périmé, même si ça a traîné par terre, même si c’est dans les poubelles : je dois manger.
Et bien nos besoins affectifs – nos soifs fondamentales – peuvent également nous amener à nous satisfaire de ce qu’il y a dans les poubelles afin de ne pas « mourir ».
La dépendance affective n’est pas la remise en cause ou en question de l’existence de tes soifs affectives. C’est l’intensité excessive et insécurisée avec lesquelles elles sont ressenties,ce que cela entraîne de nocif pour toi, de toxique pour ta relation amoureuse et de néfaste à ta vie. Tes soifs affectives prennent le dessus sur toi et sur ta vie de façon « dysfonctionnelles ».
En somme, on a besoin d’amour, tu as besoin d’amour – normal– en revanche, dans la dépendance affective, on est accro à l’amour. Si tu as besoin d’amour, tu restes libre et tu gardes ta capacité de choix : tu choisis avec qui tu veux faire lien, tu choisis que c’est le regard de cette personne qui t’importe, tu choisis le genre de relation que tu veux et tu es capable de la rompre s’il se passe des événements que tu juges inacceptables, intolérables, inexcusables ou impardonnables.
Dans la dépendance affective, tu dois combler un vide intérieur. C’est une urgence, une détresse, une nécessité qui te prive d’un choix patient et éclairé. Tu as, de manière essentielle, le besoin de te sentir aimé(e) et accepté(e). Tu as un grand risque de tomber dans une relation toxique, car les séducteurs, les manipulateurs, les profiteurs ou les sauveurs sont attirés par cette faille.
Pour sortir de ta dépendance affective , il y a de nombreuses actions que tu peux choisir de mettre en place selon ta personnalité et ce qui te semble le plus facile ou difficile. Alors imagine en plus avec l’aide de l’hypnose, de la désensibilisation et du traitement des traumatismes… C’est un boulevard qui s’ouvre progressivement à toi.
Dépendance affective ou amour ?
Plongé-e dans ta relation amoureuse, tu peux ne pas faire la différence entre amour et dépendance affective. Je t’invite à te poser ces quatre questions pour évaluer rapidement ta situation :
1- Est-ce que je me sens bien seule ? Être seul-e, c’est être avec soi-même. Le Graal, c’est que tu deviennes ta personne préférée, mais si déjà, tu apprécies ta propre compagnie et ne ressens pas un vide sans ton partenaire, c’est plutôt bien. Dans le cas contraire, il se peut que tu sois dans une dynamique de dépendance affective et que nous ayons 2-3 réglages à faire ensemble pour que cela soit plus sain pour vous deux, et plus sécurisant pour toi.
2- Est-ce que je m’oublie dans cette relation ? Si, par amour, par engagement, par désir que ça se passe bien, par envie que ça dure, par peur d’être quitté-e, tu as l’impression de faire constamment des sacrifices pour le bien de la relation, sans recevoir autant en retour, il est peut-être temps que tu réévalues le fonctionnement de ta relation et son cycle du don…
3- Est-ce que je me sens libre de m’exprimer ? Dans une relation d’amour véritable, tu dois te sentir à l’aise pour parler de tes sentiments et de tes besoins sans crainte de jugement, de mépris, de moralisation, de culpabilisation, de dénigrement, de moquerie, de violence, d’humiliation, de rejet. L’expression franche n’est possible que dans l’accueil inconditionnel, que celui ou celle en face soit d’accord ou non avec ce que tu exprimes. Dans une dynamique de dépendance affective, tu restes même en l’absence de cet accueil.
4- Est-ce que je grandis dans cette relation ? L’amour véritable t’aide à t’épanouir, à devenir la meilleure version de toi-même. L’amour est un choix dans lequel nous souhaitons que l’autre puisse jouïr au mieux de son existence et n’acceptons pas de ne pas pouvoir jouïr de la notre. Si tu te sent stagnant-e ou étouffé-e, cela pourrait indiquer une dépendance affective.
Dépendance affective : le grand test
Je t’offre avec plaisir ces deux vidéos pour que tu puisses évaluer toi-même où tu te situes par rapport à ça. Je t’invite à prendre papier et stylo, tu en auras besoin !
Célia - Hypnose CF
Praticienne en hypnose
Love coach
Praticienne en analyse transactionnelle
Spécialisée dans les relations amoureuses
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4, allée du trait d’union
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