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Epuisement parental

Être parent est fatiguant, il n’y a pas de doutes là dessus.

Il n’y a pas de doutes non plus sur le fait qu’à l’arrivée du 2ème, du 3ème….. ça se complique encore un peu plus….

Fatigue, surcharge mentale, sensation d’avancer à l’aveugle, croire ne jamais faire assez bien, mal au dos à force de porter (des enfants, des panières de linge, des poussettes au poids XXL….), conseils et avis contradictoires des magasines et des proches, manque de reconnaissance … N’importe lequel d’entre nous peut se laisser absorber et ressentir ce que l’on nomme le stress maternel.

Et puis l’envie.

L’envie de bien faire. L’envie de donner le meilleur de soi et de faire découvrir tout ce qui est découvrable, l’envie d’anticiper chaque difficulté et chaque souffrance pour son enfant , l’envie d’être constamment juste et équitable, ce sentiment de culpabilité dès qu’on ne fait pas tout à fait bien ou qu’on n’a pas réagis parfaitement ( l’épuisement : 1er obstacle à la patience!) , cette comparaison aux autres qui ont l’air de si bien s’en sortir, ces doutes sur ses compétences de mère et de père …

Epuisement parental : un marathon. Pas un sprint.

C’est donner et s’inquiéter pour un « petit » moment.

C’est aussi rire, aimer, prendre du plaisir, s’épanouir …. mais on vient rarement me voir avec pour motif de rendez vous : aidez moi je me sens trop épanoui, trop heureux, pourriez vous en retirer un peu  s’il vous plaît Madame?

On aime nos enfants.

Mais combien sommes nous à avoir perdu beaucoup de liberté et de tranquillité dans cette parentalité ? Combien continuent de faire grandir la femme et l’homme qui existe toujours en soi : ses besoins, son sommeil, ses projets, ses envies et ses désirs. SOI QUI EXISTE : un enfant n’est pas censé vous manger tout crue !

On aime nos enfants,

Mais les maladies infantiles ET contagieuses, les petite pandémie stoppant l’école, le bruit, les cris, le bazar, les disputes entre frères et sœurs, la fameuse course contre la montre du matin pour que tout le monde arrive à l’heure à l’école et être prêt à aller travailler…. ( je reprends mon souffle). Un travail avec un salaire au bout de l’effort et/ou un travail pour tenir une maison qui est un sacré boulot de bénévolat ! N’y a t’il pas pleins de portes d’entrée pour ce stress parental ?

Une maman, un papa c’est une Shiva, un super héros.

Mais un super héros ça a le droit de craquer. Ça a le droit d’être vulnérable, ça a le droit d’en avoir marre, ça a le droit d’avoir besoin d’aide, ça a le droit de rêver parfois n’avoir jamais fait d’enfant(s), ça a la droit de vouloir envoyer péter tout le monde parfois, ça a le droit de vouloir dormir et de jeter une pizza surgelé au four à la place des petits poids bio SANS CULPABILISER !

On a le DROIT de ressentir tout ça même en aimant plus que tous nos enfants.

Ce stress est l’addition d’un fantasme. Le fantasme du parent idéal :croyance sur ce qu’est une bonne mère ou un bon père, droit à l’aide, droit à l’imperfection, droit à poser des limites, travail sur la culpabilité, travail de lâcher prise, travail d’acceptation, travail d’autonomisation en fonction de l’age des enfants.. . Demandez vous ce qu’il se passerait si ça changeait en mieux ? Êtes vous capable de le supporter encore longtemps et avez vous envie de le supporter ?

Ce stress parental est sacrément paradoxal. Il naît en partie de l’envie d’être un parent parfait, mais nous conduit aux conséquence d’un épuisement qui fait que l’on ne perds notre patience, notre calme, notre pédadogie, notre tolérance …

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